Il y a bien longtemps que j’ai lu Daudet…
Et parmi les joyaux des lettres qu’il nous envoya de son moulin, il en est une qui est restée profondément inscrite en ma mémoire : « La légende de l’homme à la cervelle d’or ».
Pourquoi ?
Je ne saurais le dire…
Ou plutôt, je m’en doute, et en ressens le sens et la tristesse très douloureusement...
Car cette légende nous peint le monde dans ses couleurs véritables : de lucre, d’envie et de mépris…
Comme l’Alphonse, je m’en remets à vous Madame…
C’est à vous, oui, que je m’adresse en écrivant ces lignes.
Vous, Madame, que j’ai autrefois connu et qui, lointaine, m’avez laissé cloué, m’avez délaissé pour des galoches cloutées, pour des avantages numéraires auxquels je ne pouvais faire face, pour trop de rêves, pour mon manque de lucidité, pour cette éternelle tristesse qui pèse sur mon coeur, pour mon absence d’ambition que vous disiez maladive, pour mon indifférence au monde et à ses vanités, pour ma maison trop vieille, pour mes choix trop modernes…
Comme le poète, je m’en veux aujourd'hui, dans les landes dorées par les jolis feux de l’automne, d’avoir le cœur un tantinet morose, en teinte demi deuil au milieu des solognes un peu trop dévastées…
Et de vous dire ceci.
La nature aujourd’hui exprime ici, loin des contrastes lumineux de la belle provence, des sanglots longs sur les clairières nombreuses.
On dépèce, on taille, on coupe, on meurtrit la nature…
On laisse quelques fûts s’élançant bien trop seuls vers le ciel embrumé de vapeurs méphitiques au milieu des champs sableux dévolus aux maïs roundup si avides en eau
On garde quelques bois où cheminent quelques biches et des hardes nombreuses de sangliers qui scarifient les sols…
C’est le temps de la chasse...aux bourgeois! Les sonnailles de feu éclatent quelquefois… Et moi, les entendant j’imagine le voile mortel ternissant l’œil mouillé des biches agonisantes !
Deux engeances maléfiques : le mangeux d’terre qui empoisonne l’espace de semences Monsanto et le viandard qui ne sait de la vie que le rapt et n’espère que l’extinction des souffles !
Désespérant!
Oui, Madame, je suis mélancolique…
Et je n’aime pas le cor au fond des bois !
Je ne chanterai pas aujourd’hui l’espoir d’un ciel plus bleu, des clameurs de l’amour…
Je préfère m’abstraire pour lâcher la bonde à mon trop plein de sentiments et vous offrir, à ma manière, le conte de Daudet…
En déplaçant un peu la physiologie du héro !
Je sais, je sais. Vous crierez sans doute, Madame, au sacrilège !
« De quel droit ce bonhomme sans talent ose t’il ainsi toucher à ce fleuron de la littérature ? » (et ce d'autant que le susdit bonhomme n'est pas avare en fautes d'orthographe...)
Daudet m’en eut peut-être moins voulu.
Il est probable, surtout, qu’il n’en aurait rien su !
Alors… Pardonnez moi et…
Attendez au moins de m’avoir entendu !
Il était un fois un homme, qui, au milieu d’un corps en or, avait un coeur de chair.
Un homme en or… Oui Madame juste comme vous en rêvez !
Sa maman, ne vous étonnez pas, le trouva très charmant et l’aima comme aime une maman.
Son papa découvrant l’anomalie fit une petite grimace mais l’aima tout de même…
Et le petit sentant battre son cœur dans son corps trop roide était, pauvre inconscient, satisfait des regards étonnés que lui jetaient les agents (hospitaliers !)…
Il riait aux anges...
Regard étonné des personnes de son entourage, disais-je, mais qui se mua bien vite en œillades furtives et plutôt envieuses…
C’est que Jérémie (nous l’appellerons ainsi, en raccourci) représentait une part non négligeable de la réserve en or de la banque centrale de son propre pays !
Mais je m'égare, madame, et vous le décris déjà adulte!
Reprenons donc chronologiquement ce récit maladroit.
Les doctes savants conseillèrent ses parents.
Il fallait simplement qu’il fût dès l’enfance couvert de larges vêtements.
Ne point laisser découvrir la moindre parcelle reluisante…
Qu’importe !
Le manque de soleil n’a pas nuit à sa peau.
Elle était naturellement et lisse et dorée et douce à l’envie…
Quoique légèrement froide évidemment !
Durant un temps donc tout fut gardé secret…
Seuls ses géniteurs connaissaient sa nature métallique.
Et riches assez ils achetèrent le silence des témoins de sa naissance…
Jérémie grandissait en sagesse, en grâce, en beauté et en … valeur !
Aussi, pour le protéger des regards cupides et des moqueries enfantines, on le maintint au sortir de la maternité, dans la propriété large, spacieuse et confortable de ses riches parents.
Vous l’ai-je déjà dit, ils étaient financiers !
Moqueries enfantines ! On sait bien que les mots des gamins ne font guère montre de l’hypocrisie veloutée permettant les relations sans heurts et sans bonheurs qui caractérisent notre perfide commerce d’adulte.
Jérémie était sensible et le moindre tourment qu’accusaient ses parents faisait jaillir de ses yeux, œil de chat, des larmes d’or en flot et sans interruption.
Les mouchoirs se transformaient ainsi en bourses pleines.
On les gardait évidemment et les placards de la maison recelèrent rapidement de trésors en monceaux.
On l’instruisit en toutes humanités dans les hautes pièces de son habitation.
On prit un précepteur aveugle, vous devinez pourquoi…
Mais curieusement du calcul et de la physique des matériaux on dispensa l’enfant…
Jérémie avait de riches disposions. Il aimait être au contact de la matière. En céramique il excella mais jamais on ne le laissa porter au four une de ses pièces…
Bien que n’étant pas de glace il ne fallait pas qu’une de ses passions le fit fondre sur place.
On pesait chaque matin l’enfant tout en suivant à la radio les cours de la bourse et la valeur de l’or !
Sa toilette était des plus simple : un petit coup de chiffon lustrant et le tour était joué !
Il brillait de mille feux…
Grandissant maintenant il se prit à vouloir sortir de son bercail…
Pourquoi disait il à ses parents ne me laissez vous pas courir devant la porte comme les autres enfants ?
Et la réponse fusait, sinistre telle un couperet :
« On vous volerait, mon cher trésor ! »
Et l’enfant s’en retournait dans ses appartements, triste un peu, mélancolique souvent.
Il bousculait les meubles, misérablement, pour écouter tintinnabuler ses membres qui vibraient.
Les chants de sa mélancolie ainsi se traduisaient en mélodies austères surgies des chocs de la vie…
D’ailleurs son précepteur en rigolant lui faisait écouter les percussions de Strasbourg afin que de son handicap il puisse, un jour, le muer en muse efficace…
Ah ! Son précepteur ! Aveugle donc, mais point sourd !
Maintenant la curiosité du maître le portait à des embrassades sans fin.
Il essayait, le bougre, de savoir de quel métal était fait Jérémie…
Mais justement, voilà, Jérémie en souffrit de toutes ces cajoleries.
Vous comprenez cela, Madame, n’est ce pas ?
Il sentait bien que tout ceci n’était pas très « naturel » !
Il acquis de cette vie retirée, somme toute monacale, une gravité et un sérieux trop grand.
Sa différence l’isolait.
Mais la nature de l’homme est ainsi faite, à tous les régimes, pourvu qu’on puisse croire que le choix vient de nous, nous nous adaptons simplement.
A seize ans déjà, en parlant franchement de sa nature extraordinaire son père et sa mère lui demandèrent un tout petit peu d’or en remerciement de lui avoir offert le jour..
Jérémie dans l’instant sacrifiât deux orteils qu’il offrit en souriant.
Il aimait ses parents, voila tout.
Sa mère pleura un peu et son père grommela une sorte de phrase définitive.
C’était des gens très simples.
Ils mirent les deux orteils dans un coffre et s'offirent quelques obligations histoire de se distraire...
Par quel moyen la blessure se guérit ? L’histoire ne le dit pas.
Mais ce sacrifice, d’un coup, lui révélant sa « richesse », fou de désirs, ivre de sa puissance, il sortit de chez lui bien décidé à vivre et découvrir le monde.
Comme il n’était point bête il s’offrit des études.
Il partit vers la ville, y loua une chambre et travailla avec assiduité.
Il eut quelques amis triés sur le volet auxquels il confiait sa peur existentielle.
C’étaient des taiseux comme lui…
Des lucides aussi qui s’entêtaient à vouloir plus de justice et plus d’équité dans le rapport des hommes…
Des âmes pures et dont le cœur battait fort au milieu de la mer des intelligences mortes, des concupiscences et des envies.
A dix huit ans il fréquentait les cercles philosophiques et politiques…
Du train dont il menait sa vie, généreux, ouvert à tous et semant l'or sans compter, on aurait dit que ses ressources étaient inépuisables...
Elles s'épuisaient pourtant et Jérémie devenait un peu plus pâle chaque jour.
Son or se fanait, sa joue se creusait et son corps se voûtait.
Mais ses yeux flambaient toujours en aidant tel ou tel qui, souvent, après la peine passée ne le regardait plus…
D’ailleurs ses amis, auxquels il s’offrait cœur et corps, ses amis même, faisaient chœur contre lui.
Les rigolards, ceux qui se moquaient lui, ceux qui parlaient le cul collé aux chaises, lui reprochaient trop d’enthousiasme maladroit, trop de regards offert à ceux qui, disaient ils, « ne le méritent pas », trop d’amour donné…
Car pour eux, l’amour se négocie !
Et en le considérant comme une source inépuisable d’or, toutes sortes de chefaillons des agences politiques et d’autres - auxquels il avait cru devoir donner de lui-même en conviction et en action – lui demandaient, narquois, d’honorer encore et encore ses cotisations, ses dons…
Il s’arrachât les doigts des pieds sans une hésitation… un morceau de l’épaule, un fragment d’une fesse…
L’or, disait-il, il faut le partager…
Jérémie vivait ainsi dans son être les idées simples. La justice et la fraternité.
Pourtant il maigrissait sous leurs yeux… Et eux ne voyaient pas…
Eux faisaient cercle en amis du même monde et maintenant le délaissaient un peu.
Ses études depuis longtemps avaient été interrompues. Le temps ne se partage pas !
Il erra de petits boulots en petits boulot sans qu’il puisse se refaire une santé…
Son corps restait un handicap pour les employeurs…
Ils l’acceptaient pour qu’il donne le plus possible « de lui-même »…
Et ces « esclavagistes » s’étonnaient qu’il tombât malade !
« Il profite de l’état providence. Il se met tout le temps en arrêt ! »
Les femmes depuis longtemps lui semblaient des îles lointaines qu’il ne fallait aborder qu’avec maintes précautions…
C’est que déjà beaucoup l’avait laissé blessé…
Pourtant il rencontra une brunette aux yeux de jais qui lui sembla jolie…
Jérémie accepta de partager sa solitude…
Et presqu’aussitôt la brunette compris pourquoi les chemises trop amples, le chapeau visé sur la tête et les écharpes colorées…
Une nuit, Jérémie fut réveillé en sursaut par une douleur à la jambe, une effroyable douleur ; il tenta de se dresser éperdu, et vit, dans un rayon de lune, sa belle amie qui fuyait en cachant quelque chose sous son manteau...
Encore un peu de lui qu'on emportait !
Maigre, fatigué des sangsues qui s’accrochaient à lui, austère par force, reclus dans son logis, « amis » et relations le délaissèrent d’un coup en prenant soin, bien sûr, de semer quelques bruits infamants en guise d’héritage.
Jérémie atteignit quarante ans. Il était temps de s'arrêter.
Il s’offrit une existence nouvelle.
Il s'en alla vivre, à l'écart, du travail de ses mains, soupçonneux et craintif comme un avare, fuyant les tentations, tâchant d'oublier lui-même ces fatales richesses auxquelles il ne voulait plus toucher...
À quelque temps de là, Jérémie devint amoureux, et cette fois tout fut fini...
A cause de cela, d'abord, il s'installa en ville.
Il aima du plus profond de son cœur, de chair, une petite femme blonde, d’un blond étonnamment plus pâle que l’or de sa peau…
Elle l'aimait… bien. Aussi.
Mais elle préférait les belles voitures aux couleurs vives, le portable dernier cri, les parfums aux flacons modelés, les robes froufroutantes, les plumes blanches sur les mignons chapeaux et les pompons en cuir battant le long des bottines masquant ses fins petons de rêve.
Entre les mains de cette mignonne, moitié oiseau, moitié barbie, l’or fondaient aussi vite que son amour maigrissait!
Elle avait tous les caprices et Jérémie ne lui refusait rien.
Au dire de tous ceux qui les virent c’était le plus beau couple qu’on puisse imaginer.
Lui tout de soleil resplendissant, le geste ample et le pas assuré.
Et la petite blonde frétillante aux lèvres incarnates le suivait en déposant son regard tendre même sur son ombre.
Point de secret entre eux …
La première fois, le voyant tout fait d’or elle avait dit avec une gentille moue :
- Nous sommes donc bien riches ?
Jérémie lui avait répondu :
- Oh ! Oui... bien riches !
Et il souriait avec amour au petit oiseau bleu qui lui offrait son amour dévorant, innocemment se posant sur sa peau.
Cela dura trop peu longtemps.
Ils se firent des amis, eurent des relations mondaines ou pas…
Jérémie se mit à nouveau dans les fers de la politique.
Son ange était devenu une femme aguerrie.
Elle mit au monde deux beaux enfants, se mêla aussi de politique et devint adjointe au maire…
Elle regarda Jérémie de haut... de plus en plus haut...
Il n’y avait presque plus rien à prendre sur l’os !
Elle remplaça ses robes par des jeans…
Elle s’enticha d’un syndicaliste chauve, lugubre et prétentieux…
Elle rongea la chair de Jérémie : son cœur !
Il l’aimait encore.
Cela dura ainsi pendant trop longtemps.
Puis, un matin, elle partit comme un oiseau volage avec les deux enfants. On sût bien sur pourquoi… Un oiseau légèrement obèse...
Et les enfants, toujours, restèrent avec leur riche maman...
Jérémie, seul et abandonné, laissé pour compte, ne fut plus que son ombre...
Il fondit, littéralement.
Il se mit en noir et tous les jours c’était comme s’il s’en allait à un enterrement…
Il se débarrassa de tout ce qui de loin ou de près rappelait la "poule et les poussins" partis : voiture, télé, jeans, livres, CD, jouets, photos, portables et d’abord tous ses flacons insupportables…
Il s’acheta une roulotte, prit un âne et s’installa au bord d’un champ.
La solitude retrouvée, au bout d’un temps est, pour nous tous, toujours bénéfique.
A mille lieues des brouillards de la ville, sur une colline lumineuse, dans le pays des légendes et du vin blanc, Jérémie sentit revenir la santé.
Bientôt tout ne fut qu’orchestres de merles, ballets de mésanges, étendue en ors ondulants des blés, rouges éclatants des pauvres chênes blessés et bleus foncés des bouchetures qu’on tente parfois encore de faire revivre ici.
La nature a ceci de magique qu’elle offre à tous soleil et musique…
Les belles filles brunes couraient toujours aux champs et Jérémie les écoutait rire…
Au temps où ses tempes devenaient blanches, il avait retrouvé une sorte de bonheur.
Son bord de champ où broutait paisiblement son âne, était mal choisi pour broyer du noir.
Pour Jérémie il n’était plus le temps d’expédier aux dames des poèmes couleur de rose et des pleins paniers de contes galants.
Mais il aimait toujours les regarder s’affairer gracieuses à quelque tâche ménagère…
La sagesse de l’âge laisse le corps tranquille.
Pourtant le temps n’avait presque pas de prise sur lui : sa nature métallique l’en préservait.
L’or reluisait sous l’automne comme aux premiers jours du printemps.
Mais celui-ci devenait plus rare sur les os chenus.
Pourtant les filles ne redoutaient pas de lui parler : ça le rendait heureux !
Il s’en vint plus souvent au village voisin.
Que lui importait son or maintenant ?
Il en donna pour l'église, pour les pauvres, pour les revendeuses de primevères au printemps, pour les enfants quémandant des bonbons en automne : il en donna partout et sans marchandises...
Son âne mort et sa roulotte trop vermoulue on lui proposa une sorte de retraite dans une maison sombre au centre du village.
Il s’en accommoda et se remit à lire.
On lui donna deux ou trois étagères. Il les remplit de livres.
Les jalousies et les misères ne le touchèrent plus…
Il s’était offert tout entier aux autres, à la justice… Il avait défendu au milieu des huées des causes généreuses. On l’avait méprisé et quand on ne le méprisait pas, on se moquait de lui…
Mais il allait à l’amble de ce cœur qui continuait à battre pour les autres…
Maintenant il n’entendait plus que le bruit merveilleux de son cœur de chair…
Les clameurs aigries ne lui faisaient plus peur !
Aussi, au sortir de ses septante printemps, il ne lui restait presque plus rien de cet étrange corps.
Quelques escarbilles d’or saillaient encore ici et là sur les os vermoulus.
Alors, on le vit s'en aller dans les rues, la tête trop pesante, l'air de plus en plus égaré, les mains en avant, trébuchant souvent comme un homme ivre.
Un soir, à l'heure où les devantures s'illuminent, il s'arrêta devant une large vitrine dans laquelle tout un fouillis d'étoiles et de parures reluisait aux lumières.
Il resta longtemps à regarder deux bottines noires ornées de pompons en cuir.
« Je sais quelqu'un à qui ces bottines feraient bien plaisir », se dit-il en souriant…
Il entra pour les acheter.
Du fond de son arrière-boutique, la marchande entendit comme un bruit sourd de chute.
Elle accourut et recula de peur en voyant Jérémie affalé la regardant douloureusement d'un air hébété.
Il serrait d'une main une bottine noire à pompons et présentait dans l'autre main, toute sanglante, des éclats d'or au bout des ongles.
On entendait très fort son cœur battre, encore !
Voici, madame, telle que je la vois, ma version personnelle du beau texte de Daudet.
Mon style n’est certes pas aussi flamboyant que le sien.
On n’y sent pas l’olive et la belle garrigue…
C’est un conte de Sologne que j’essaye là de dire..
Il est peut être trop austère, comme la vie l'est ici-bas.
Comme celui de Daudet, sous ses allures de conte fantastique, ce récit est vrai, je vous l'affirme, d'un bout à l'autre...
Il y a de pauvres gens qui payent en bel or fin, avec leur moelle et leur substance, les moindres choses de la vie.
C'est pour eux une douleur de chaque jour.
Et puis, quand ils sont las de souffrir...
Moralité: lorsque ses réserves personnelles représentent une part non négligeable du "trésor" public... Il faut sans déroger donner sa part à soi ... d'impôts! Sinon les "fumelles" le voleront! ("Humour" machiste!)