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  • : "Avec nous, Fracturés grandioses! Orateurs de tous bords et débords! Scissurés majeurs du Rolando à Flots! Oui! Avec nous pour nous aérer le maboul des nerfs que coince notre bourrichon bridé! Pour nous oxygéner la gnognotte et le rien du rien! Pour nous permettre de respirer un brin! De reprendre souffle, avant de laisser s'exprimer, plein tube, tout ce qui est en nous enfoui: le rapetitit grand style et le gnangnan virtuose; l'idiotie à coulisse et le traviole trois étoiles!" (j.p. W)
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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 11:41

Les arbres s’alignent au bord des canaux…


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Les arbres calmes se sont adaptés aux gueulements des hommes…

Et à leur errance...


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Les arbres sont dociles. Et doux.


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Et ils offrent leurs ombres fertiles aux amoureux des bancs du mois d’avril.


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On leur tatoue dessus des serments éternels qui durent ce que durent les serments où l’on se dit toujours…


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La précarité des promesses n’est pas leur affaire !


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Leur roideur masque une patience séculaire, une lenteur si vive !


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Les arbres grandissent sans mot dire dans les belles allées des villes au milieu des hommes petits qui vont silencieux.


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Les arbres ne sont pas insensibles : ils vivent.

 

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Leurs rugueuses écorces cachent des cœurs humides qui toujours renaissent quoique blessés sous les coups sourds des haines.


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Ils poussent vigoureux vers un ciel limpide en jets de sève offerts dans leur exil éternel.


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Les arbres impassibles supportent les âmes perdues.


Pauvre fil d’ariane qui clos le chemin de notre vie : arbres compatissants qui nous accueillent jusqu’au linceul !


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Qui regarde les arbres apprend de son destin !


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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 22:21

Je pense au jour où mon inconsistant personnage  a renoncé « au vouloir être fort » et a appris à pleurer…

En cessant de paraître, de copier l'image qu'elle se faisait de moi je me suis mis à vivre!

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Alors j’ai véçu dans les rues …

Apprendre enfin, me savoir…

Et enfin pouvoir regarder…CIMG1559.JPG

Mais regarder découvre très vite son miroir.

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En détaillant les gens de la mi-journée qui voguent balbutiant au fil des grésillements, oreille attentive, lippe mobile, enchaînés aux téléphones portables…

Je me suis dit : non vraiment ce n’est pas à ceux-là que je veux ressembler…CIMG1574.JPG

Et j’ai tourné la tête !

Le flot métallique embrumait l’asphalte noir

Des têtes vides allaient dans leur boîte fermée…

Ventre offert, sursautant aux vrombissements mécaniques

Mon regard était moroseCIMG1565quatro.JPG

Et de ce flot satisfait je me suis éloigné

J’ai dévalé des pentes, j’ai remonté des rues…CIMG1571.JPG

Le ciel indispensable offrait d’âpres lumières

Et éclairait les pierres…CIMG1587.JPG

Et puis…

J’ai vu les murs chanter

Les pavés soudain recouvraient à nouveau du sable…CIMG1472.JPG

La force de mes jambes m’autorisait à être…

Alors…CIMG1473.JPG

Je me suis souvenu du poème de Jules Laforgue 

C'est le trottoir avec ses arbres rabougris.CIMG1676.JPG
Des mâles égrillards, des femelles enceintes,
Un orgue inconsolable ululant ses complaintes, CIMG1567.JPG
Les fiacres, les journaux, la réclame et les cris.
Et devant les cafés où des hommes flétris
D'un oeil vide et muet contemplaient leurs absinthes CIMG1711.JPG
Le troupeau des catins défile lèvres peintes
Tarifant leurs appas de macabres houris.CIMG1617.JPG
Et la Terre toujours s'enfonce aux steppes vastes

Toujours, et dans mille ans Paris ne sera plus
Qu'un désert où viendront des troupeaux inconnusCIMG1615.JPG

Pourtant vous rêverez toujours, étoiles chastes,
Et toi tu seras loin alors, terrestre îlot
Toujours roulant, toujours poussant ton vieux sanglot.CIMG1590.JPG

Et voici Werhaeren qui surgit sans effort :

La rue - et ses remous comme des câbles
Noués autour des monuments -
Fuit et revient en longs enlacements ;CIMG1710.JPG
Et ses foules inextricables,
Les mains folles, les pas fiévreux,
La haine aux yeux,
Happent des dents le temps qui les devance. CIMG1698.JPG
A l'aube, au soir, la nuit,
Dans la hâte, le tumulte, le bruit,
Elles jettent vers le hasard l'âpre semence
De leur labeur que l'heure emporte. CIMG1644.JPG
Et les comptoirs mornes et noirs
Et les bureaux louches et faux
Et les banques battent des portes
Aux coups de vent de la démence.CIMG1735.JPG

 

Cette (piètre) littérature tu ne la comprendras jamais !

Mais pour moi

La peur du silence est effacéeCIMG1576.JPG

Tu ne m’es plus nécessaireCIMG1578.JPG

J’ai trouvé la fin de ma haine

Je suis moiCIMG1601.JPG

 

CIMG1702.JPG

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 11:20

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(Pour B.... Qui est loin!)

 

Dans les villes grises serties de solitudesCIMG1742-copie-1

Dans les villes malades de toutes vos certitudes

Dans les rues vides offertes aux solitairesCIMG1622

Les murs offrent figées les images du futur

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Les murs parlent et les passants sont sourdsCIMG1739

Car le mètre carré ici vaut le salaire annuel

D’un travailleur d’Afrique…CIMG1775

Dans la ville les solitudes sont friquées

Dans la ville les solitaires sont fliqués !CIMG1618

 

Jaurés entends-tu les cris sourds de la ville ?CIMG1411

De ceux qui vivent dans 12 mètres carrés

Chiottes et évier sur le palier

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Ceux que l’on guette, ceux que l’on scrute

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Des fois que dans ces têtes souvent un peu bronzées

Ne germe, oh miracle ! l’idée insoutenable de la révolte…

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Pourtant la voilà prise au piège des institutions

Cette idée généreuse qui aime le partage et la fraternité !

La voilà prise au piège de ce qu’ils nomment la "démocratie" ! (Avec d'énormes guillemets tant leur conception "moderne" de cette belle idée est éloignée de celle qui naquit du temps de Périclès)

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Généreux les blancs-becs: ils nous permettent

A temps calculés, sur des panneaux officiels

De voter !

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Nous voici mannequins isolés et sans tête…

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Nous voterons pour ceux qui se disent, qui se décrètent nos représentants…

Ils nous font défiler...

Ils nous offrent de beaux drapeaux rouges...

Ils crient, ils râlent, ils parlent pour nous...

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Ils votent au parlement européen...

Ils renâclent et critiquent…

Ils serrent les mains fades des intellos rancis derrière les écrans sales de la télé…

Ils choisissent des candidats pour le "local" (comme ils disent) en fonction du bas ventre pour cette grande idée qu'est la parité… Mais ils ne font rien pour que les salaires entre femmes et hommes soient identiques...

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S’ils sont au RSA, ces paravents d'occasion, ces icônes nécessaires en période électorale, c’est encore mieux! C’est bon pour leur image… Chouette dans les médias... Sans bien sûr s'enquérir des idées et des motivations de ces candidats fortuits...

L'important c'est d'agiter la marionnette pour attirer le gogo!

Ce sont les éteignoirs des révoltes immédiates et nécessaires…

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Ce sont les vrais complices des chantres de la bienséance

Ce sont les jouets des marchands amusés

Ce sont des nains qui se croient des géantsCIMG1474-copie-1

Et nous, qui nous levons matin,

A l’aurore des week-end bourgeois

Pour nettoyer leur merde, les détritus de leur consommation

Nous que l’on croise à six heures les samedis et les dimanches matin

Affalés sur les banquettes du métro…

Nous que l’on guette,

Nous que l’on craint,

Nous que l’on vérifie, interpelle, signifie et condamne…CIMG1566

Parce que l’on manque de tout : de toit, de pain, de sommeil, d’amour et d’argent

CIMG1598

Nous qui nous taisons trop !

Nous qui sommes frères dans le dénuement et dans le mépris des bourgeois

Nous… !!!!

Mais qu’attendons nous ???CIMG1753

Et d'abord refusons ces cyniques mascarades électorales!

 

Nos frères au ventre creux des continents voisins se sont levés…

La révolte gronde...

CIMG1723

Une révolte qui exige la reconquête de notre dignité !

 

Qu’attendons nous pour chasser tous ces marioles qui ne nous connaissent que lorsqu’ils s’agit de glisser une tronche de notable dans une urne ?

 

Révolution, partage et démocratie directe sont les seuls mots d’ordre qui vaillent…

Et la raison raisonnante doit faire place à l’intelligence du coeurCIMG1575

 

La ville enserre, la ville enferme

 

Chacun vit reclus dans sa bulle

Au milieu des Niki éclatants de couleur

Et des Calder rouillés immobiles et silencieuxCIMG1428

 

Les chaînes se rompent dans les jardinsCIMG1339

Où les kiosques muets poussent au travers des arbres dénudés

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La musique de l'espoir chante dans le lointain...CIMG1465

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 22:34

Eau lisse eau âpre

Dessine tes lignes claires....


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Rends lumineux les corps

 

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Et pardonne aux âmes malheureuses

En assouvissant les attentes fiévreuses

Des amants de la vie

D’où s’échappent les trop amères

Larmes des sécheresses du cœur

 

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Oh ! Les larmes te ressemblent…

Eau lisse eau âpre

 

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Eau lisse eau âpre

Tu vas toujours où l’on ne t’attend pas

 

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Eau lisse eau âpre

Tu bouscules et tu soulèves

Tu ressembles à la révolte

Comme deux gouttes d’eau !

Car tu es la vie donc la liberté !

 

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Eau lisse eau âpre

Caresse moi…

Je ne veux pas t’apprivoiser !

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Les photos qui illustrent ce petit texte ont été prises au sein du château d'eau de la place Séraucourt, à Bourges où le plasticien Philippe Vacher expose quelques unes de ses dernières oeuvres.

 

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Cette exposition, intitulée "échOs", s'y tient jusqu'au 13 mars 2011...

Courez-y vous y découvrirez l'oeuvre d'un artiste très talentueux et très sensible qui marie le lieu d'exposition à sa propre créativité...

 

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L'eau n'y existe que par la vocation du lieu... Allusivement.

Mais au travers des lignes fluides que nous propose Philippe Vacher, elle remplit encore l'espace dans sa fraîcheur et ses mouvances...

 

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Voici! L'art de ce grand artiste assouvit notre désir de voir, comme l'eau assouvit la soif!

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 08:10

Voici000000000000004.jpg vous nous montrez des aubes certaines

Le vent des corps de la jeunesse allume le chant des cœurs

L'espoir que l’homme en la fraternité trouve

Martellez le sol des injustices

Rassasiez les bouches affamées

Parfumez des suavités les têtes libérées

Oh vous de Tunisie vous creusez les chemins

Que d’autres enfin vont prendre

Pour mettre à bas tous ces zinzins et leurs bling bling

 

Et mieux que moi Eluard l’a déjà dit

Je vous soumets ici ses vers prophétiques :

 

Etre unis c’est le bout du monde

Le cœur de l’homme s’agrandit

Le bout du monde se rapproche

 

Le cœur des peuples bat plus fort

Le cœur des peuples bat la terre

Et la moisson sera parfaite

 

Notre travail est un défi

Jeté aux maîtres aux frontières

Nous voulons travailler pour nous

 

Nous prendrons jour malgré la nuit

Nos oublierons nos ennemis

La victoire est éblouissante

 

Nous avons pénétré le feu

Il faut qu’il nous soit la santé

Nous nous levons comme les blés

 

Et nous ensemençons l’amour

 

                 (Une Leçon de morale)

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 17:50

 

CIMG1118

 

Echappé d’une caverne où surgit l’avenir, j’ai regardé l’hiver, si proche, d’un air désabusé.

Mes premières goulées  d’air libre m’ont semblées trop remuantes sous le flot des écorchés de la vie.

La lumière perlée des eaux initiales m’a surpris gémissant de soupirs affolés.

J’étais là par hasard. On m’attendait par surprise.

Les rocs du destin déjà griffaient ma peau.

 

CIMG1119bis

C’est l’âge des cerceaux. On aime la pluie, les sources et les papillons. Ce qui coule, bruit et fuit.

On regarde son arbre pousser. On lui parle.

Sous les nuages la lune voile sa nudité. Les heures ont le goût ravissant des cerises cueillies. La chaleur des hauts regards rend le temps impatient. On pleure pour rien. On pleure pour tout.

 

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Je ne sais où je suis. Je joue à ressembler. Je me pétris, je me malaxe, je me mélange : un zest de chaleur, une pointe d’amertume. Je ne suis rien. Les pierres de la vie ont toujours des arêtes tranchantes. Mon âme roule à la vitesse de mon ballon ! Je cherche déjà mes chaînes. Dehors tous les regards ! Suis-je l’univers ? Mais l’Univers est-ce cela ?

 

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L’eau rebondit sur deux galets étonnés d’être si proches.

L’eau murmure la possibilité d’un charme.

L’orage menace.

entr'acte : Complainte amoureuse 

Oui dès l'instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l'amour qu'en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que vous me plussiez
Qu'ingénument je vous le dise
Qu'avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu'enfin je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez ?

Alphonse allais

 

 

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Le fer martelle le destin.

Lourd, luisant, il doit être vu.

On n’y échappe pas.

Il roule, hurle et use.

Eux.

Eux ?

La nécessité se conjugue avec... eux !

On participe. Les rituels sont de rigueurs. C’est ici que naissent les dogmes.

Société ??? De quoi voulez-vous parler ?

Esclaves, maîtres.

Le ventre se vide en une hérédité percluse.

C’est le temps raisonnable !

 

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Ah ! Rendez moi l’air parfumé de mes primes amours !

Pauvre automne blanc, neigeux, de fruits presque dépourvus…

En cessant d’être aimable, on cesse d’aimer.

Et mes muses épuisées prennent le masque triste d’une sagesse obligée.

La vie point ne respecte l’âge et ses sobres turpitudes…

Mais les ors cependant, encore, de jeunesse ont l’attrait…

La société le dit et les hommes le croient

Si les finances tarissent les regards les suivent...

Et font place au silence et à la solitude…

D’ailleurs pourquoi s’évertuer à aimer?

Les rumeurs d’amour ressemblent tant à des râles de mort !

 

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Engouffré dans le temps. Figé dans le présent.

Voici le grand chambardement silencieux et opaque.

De toutes ses dimensions retentissent les possibles…

N’ayez peur, cette énigme est plus ténue que le plus mince des fils.

Les pleurs alentours servent seulement les vivants…

 

Je suis l’onde qui attends les eaux de son réveil.


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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 14:41

 

 

 

On ne s’offre plus on se crache dessus

On ne se kiffe plus on cache qu’on est déçu

Tout craque tout casse tout fâche tout lâche

Seule la fierté encore à la mort t’arrache


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Tu as gagné ta croûte en bossant comme un esclave

Maintenant la retraite te gèle et tes « amis » s’esclaffent

Ton train est resté près du quai de la gare

Dans tes habits usés tu cours les rues agard


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Les pavés luisent sous les crachats d’hiver

Lueurs glauques  qui tant te désespèrent


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Les belles les grandes âmes bourgeoises

Toujours font la course au flouflouze

Et quand dans la rue ils te toisent

Leur regard sur toi ressemble à  une bouse

 

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Et toi - épave - tu chantes la poésie des pavés

 

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Et toi tu chantes la poésie des pavés

Celle des gens de rien celle des désolés

La tête baissé qui vont dans les rues délavées

Ces rues où courent ces cons vers leur pâle télé

Et les pierres posées que tu foules désinvolte

Couvent sous elles le grand feu de ta sombre révolte

 

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A bas toutes ces cliques qui prennent la parole

Au nom de ceux qui ont la faim au ventre

La faim de la justice celle qui n’a aujourd’hui plus aucun rôle

La faim qui creuse l’homme en son âme en son centre

 

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Ce cri des tripes qui laisse indifférent le bourgeois

Ironique avec sa clique cachée il se moque de toi.

 

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Ami prends les pavés en main

Pose les là fais-en des barricades

La colère et la révolte Camarade

Sont les seuls remèdes en ces temps malsains

 

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Ne  laisse pas parler ces guignols mon ami

Médiocres ambitieux ou cyniques du fric

Qu’il soient de droite ou bien de gauche

Ils n’ont qu’un seul projet la tyrannie

Celle du pouvoir qui rempli bien les poches

Aidé par des sous fifres qui jouent le rôle de flics

 

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Prolo fais comme tous les crèves la faim

Qui aujourd’hui martellent la rue de leur pas sonores

Marche sur les bourgeois descelle les pavés

Jette en quelques uns sur leur gueule avec entrain

Cette bataille qui d'autre que toi peut la mener à bien

La victoire éclaire la plèbe comme l’aurore

Bats toi pour ta liberté pour la justice retrouvés

Alors l’action saura sauver

Le partage l’échange et la fraternité

Et peut être le bonheur pour l’Humanité

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 14:08

Les oublis Hêtre

C'est du vent dans les voiles 

C'est partir vers les îles

C'est le  chant des sirènes

C'est le commun truisme

C'est s'y laisser porter

C'est la vie qui chemine

C'est les râleurs au loin

C'est les gestes qui sauvent

C'est les colères rentrées

C'est le coeur au dehors

Faites des oublis Hêtre, oui... une fête! CIMG0716

 

(Une réponse à hêtre de Médiapart qui écrivit ceci:)

 

C'est quoi, les oubliettes ?

— C'est quoi, les oubliettes ? 

— C'est le silence de ton billet tombé dans le trou de "Mediapart". 

— Pas très élégante, ta définition... 

— Cela dit, certains commentaires de ceux, peu nombreux, qui te suivent dans le trou, ne manquent pas d'élégance... 

— ... 

— La plupart des commentateurs restent en surface, à surfer... 

— C'est triste. 

— Non, pas du tout. C'est ainsi que l'on se fait des amis.  
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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 14:39

La sentinelle veille.

Quel mot de passe attend t'elle?

Les murmures du monde s'échappent à la ronde.

La forteresse est là plantée au milieu des cohues qui grondent.

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La pièce est vide et n'a rien de vraiment drôle...

Un homme est seul et se croit tenir un grand rôle...

Il commande à ceux-là qui lui lèchent les mains...

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Les vents contradictoires aboient sur ces hystériques sorciers.

Ceux qui nous font payer très cher leurs décisions sacrificielles.

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Le vent qui vient, le vent qui va, souffle sur l'unique béquille du jeune veillard épuisé.

Mais ce n'est que le vent! Et rien ne change.

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Nos plus justes colères ne soufflent pas plus fort que l'alizé timide...

La forteresse des certitudes qui hante les esprits est trop ample, trop haute, trop profondément ancrée.

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La sentinelle est seule et le mot ne vient pas.

Les rêves isolés, le monde n'en veut pas.

Questionnez, questionnez....

La réponse sera la détresse de la question

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 12:01

 

 

 

Dans ma sombre solitude, je me lasse.

Je rêve de toi encore pourtant.

Ah ! Cette mémoire qui nous lie !

Ah ! Ces souvenirs qui sans cesse affleurent !

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Et moi, imbécile, je reste assis en face de cet écran,

Mêlant espoir et désespoir !

Ton mail ne viendra pas, ton mail ne viendra plus.

Car j’ai coupé les ponts, seul, comme un damné !

J’aurai voulu pourtant que l’on se dise pourquoi

Que l’on se dise comment…

Qu’enfin l’on se dise des mots vrais, des mots réels

Ceux qui nous parlent d’un amour vérité.

 

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Ce n’était pas possible dans ce  temps de girouette.

Tu m’acceptais un jour, puis tu me rejetais.

Et agissant ainsi tu te sentais peut être libérée !

 

Moi depuis mon enfance je ne garde espoir

Qu’en la stabilité. Je cherche l’amour réel,

L’amour vérité.

Je ne puis accepter des revirements factices

Des oui un jour et non le lendemain !

Mais c’est la mode d’aujourd’hui,

Pour se sentir bien, il faut faire des caprices !

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Et moi, le pauvre con, je reste assis en face de cet écran,

Avec l’espoir d’un mail qui ne viendra pas…

Environnés par toutes ces ombres noires

Je sais,  je deviendrai fou ce soir !

 

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Dans ma sombre solitude je voudrais croire,

Lancer une prière comme on lance un cri.

Tourner les yeux et lancer un pourquoi.

Oh ! Mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

Pourquoi m’as-tu abandonné

Aux flammes, aux souffrances de l’amour

A cette lente gehenne qui sans cesse me tourmente !

 

De quelle nécessité est elle enfin la cause ?

Pourquoi suis-je si seul et pourquoi ces fers,

Rougis au sang ?

Mais hélas je sais qu’il n’est vrai que le vide.

Que l’on est là pour rien, ni pour toi, ni personne.

Et cet Omnipotent n’est, en réalité, que poudre aux yeux !

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Le vent de solitude emporte les idéaux…

Ceux auxquels on croyait, ceux pour lesquels on se battait.

La triste humanité vous ramène à la table

D’un repas mal servi, où la faim règne en maître !

Où seuls les rois se peuvent dire égaux !

Où la souffrance même faire rire les idiots !

Longtemps déjà Bessie l’a dit en son language cru :

« Quand tu n’as pas un rond personne ne te parle plus»

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Le vide sonne le glas de mon espoir

Je suis seul dans le noir

Je sais, je deviendrai fou ce soir !

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