Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de buridan.over-blog.com
  • : "Avec nous, Fracturés grandioses! Orateurs de tous bords et débords! Scissurés majeurs du Rolando à Flots! Oui! Avec nous pour nous aérer le maboul des nerfs que coince notre bourrichon bridé! Pour nous oxygéner la gnognotte et le rien du rien! Pour nous permettre de respirer un brin! De reprendre souffle, avant de laisser s'exprimer, plein tube, tout ce qui est en nous enfoui: le rapetitit grand style et le gnangnan virtuose; l'idiotie à coulisse et le traviole trois étoiles!" (j.p. W)
  • Contact

Profil

  • buridan.over-blog.com
  • Le doute est le sel de l'esprit, sans la pointe de doute, toutes les connaissances  sont bientôt  pourries. .......
Le doute n'est pas au-dessous  du savoir, mais au-dessus. (Alain)
  • Le doute est le sel de l'esprit, sans la pointe de doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries. ....... Le doute n'est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus. (Alain)

Archives

7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 13:54

 

Culte… Pulp Fiction produit par le faux « indie-indépendant » Tarantino?

pulp-fiction-tarantino

Sans doute pour les avides de sang, de répliques « va comme j’te pousse », « surprises » etc… Le film est bien techniiiiquement, bien monté, le scénar est habile…

Et c’est même le meilleur de Tarantino…

Je devrais dire « le moins pire »

Ok ! Ok ! Le film a décroché la timbale d’or à Cannes…

Mais sur quelle base ? Que nous raconte ce film ? Quel est l’objectif du réalisateur ? Quelle est la conclusion du film? L'apport?

Y a t il un début? Une énigme réelle ? Et une fin?

Y relève t’on du sens?

Que nous dit réellement Tarantino sur LE monde, sur la société, sur le réel ?

Où se situe simplement la qualité du divertissement proposé ?

Bref Pulp Fiction ça se discute.

Et ce pourrait déjà être une qualité si l’on ne discutait sur du vent!

Puisque les ayatolahs interdisent tout autre avis sur « Pulp Fiction » que le leur…

Se résumant en un mot « Suuuuper ! »

 pulp-fiction-1994-22-g

Donc Tarantino met en parallèle 3 histoires qui se rejoignent, trois histoires un peu superflues de bandits à Hollywood beaux parleurs et obsédés - Qui fera l’analyse de l’obsession des petons toute tronnesque du cher Quentin ? (Prononcer « Cu-antine » pour faire connoisseur !)

 

On regrettera la mis en place d'une histoire avec la femme (jouée par Uma thurman) du bandit principal qui s'évapore durant l'histoire et dont on entend plus du tout parler aux trois quarts du film. Ca ne gêne pas les critiques… Les fans d’Uma à peine…

Qu’importe, l’histoire existe si peu !

 936full-pulp-fiction-poster

Les dialogues branchouilles sont dits d’un ton désabusé par des personnages froids de la gachette et légèrement sadiques. Voilà le « must » !

 

Ah ! C’est donc cela la modernité ???

 

Perdre le fil de l’histoire et un personnage en cours de route… C’est tout le problème du montage clipeste (et qualifié de génial) – structure « non linéaire » - diront les puristes… Sur un scénario découpé en "stories" sur-écrites et imprégnées d'une intensité feignant la « branchitude » tout en relevant d’une prétention culturelle de seconde zone… T’es naze, pfff ! Tu connais pas cette série, ce film de série B !!!

 680 backdrop

Voilà ! C’est cette branchitude qui fait chier chez Tarantino…

Exaspérant comme ces mecs, ces nanas qui friment avec leurs Ray Ban et leur 4X4 pare-buffle !

 

Ce type relayé par les critiques officiels, eux-mêmes branchouilles, a l’air de nous dire à chaque instant : « Hé mec si t’aimes pas mon film et que tu n’accroches pas c’est parce que mes références culturelles t’échappent ! »

 

Un « standard musical » c’est bien plus chic quand c’est interprété par une inconnue dont on ressortira le nom devant les lascars pour être « in » ! Style « Song of a preacher man » performed par Dirty Springfield… C’est tellement mieux qu’Aretha Franklin… Tu connais pas ? Mais t’es un ringard, mon pote ! By chance « You never can tell » de Chuck Berry reste interprété par LE Chuck dans le film… Manquerai plus que ce soit Dick Dale qui repasse ce rock à la moulinette !

Que n’a ton entendu comme louanges sur la B.O. de Pulp Fiction : pure merveille et un choix génial.

Composer une B.O. originale comme par exemple celle d’Ascenseur pour l’échafaud, c’est d’un ringard !

 

Et l’on vous rétorque le second degré, l’humour de « Cantine »…

Voilà le génie du bonhomme ! Humour un brin… forcé, n’est ce pas ?

 Pulp-Fiction

Qu’on prenne la scène culte… Celle de l’hamburger ! (On a le « Culte » qu’on peut !)

D’abord elle se situe au début du film, comme toutes les scènes dites « cultes » de Tarantino…

A croire que les « dithyrambes » n’ont jamais été plus loin que la première demi-heure de leurs films adorés ! (Après dodo ?)

Oui la scène de l’hamburger est considérée par la « masse critique »  comme un chef-d’œuvre de l’humour noir ! Hormis les considérations culinaires et le prêche apocalyptique asséné par  Jules (Samuel Lee Jackson) qu’y voit-on ? Une sorte de jubilation criminelle, le meurtre accompli de sang froid…

 

De l’humour là dedans ? Vous voulez rire !

De l’humour nazie, peut être, et rien d’autre !

pulp fiction butch 

Moi, j’y vois l’exécrable tendance actuelle à banaliser la violence et le sadisme !

Les codes éthiques, humains sont ringardisés, ridiculisés. La norme actuelle c’est le « tout pour moi »  par quelque moyen que ce soit ! Ce qui explique d’ailleurs nombre de faits divers !

Le capitalisme libéral, la voyouterie moderne évidemment, érigent les films de voyous en incontournables chef-d’oeuvres… Entre voyous on se comprend !

Tarantino qui est l’emblématique réalisateur « indépendant » – films non financés par les majors – use des mêmes procédés que les blockbusters honnis : drogue, grosse bagnoles, gros flingues, alcool, boîtes à maquereaux, filles maquillées en putes, sexe et violence, vulgarité et hémoglobine !

 

Oui, les acteurs sont bons…

Mais ils le sont tout autant dans les films qui ont forgé leur réputation…

pulp-fiction-1920x1080

Des films sensés et qui, souvent, disent quelque chose, eux…

Oui, le film de Tarantino est rythmé, bien découpé et certaines scènes sont en effet très originales et font montre d’une certaine singularité verbale.

De là à en faire tout un plat. Vraiment…

D’ailleurs les (longues) scènes dialoguées ne sont presque toujours que des bavardages vides et stériles (les conversations entre Bruce Willis et Maria de Medeiros sont interminables et d'un ennui ineffable).

En résumé, un film "exercice de style" sans profondeur déguisé en chef d'oeuvre, utilisant tous les artifices des films d'action.

Une oeuvre surestimée !

Pulp-Fiction-copie-1.jpg

Partager cet article
Repost0

commentaires

D
<br /> Il est dommage de ne plus avoir de tes nouvelles<br /> <br /> <br /> je suis à lille maintenant<br /> <br /> <br /> amities<br />
Répondre