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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 13:22

 DE L’OPACITE NAÎT LA LIBERTE DE TROMPER…

 

Ils n’avaient aucune honte, ils étaient lucides, simplement, et manipulaient le système à leur avantage… C’est ce que disent encore les gens qui suivent aujourd'hui les cours de la bourse en parlant des hommes de Goldman Sachs…

Les salauds cyniques se disaient entre eux « Eh ! Les mecs, cette affaire Timberwolf, c'était une affaire de merde ! ».

Ils avaient vendus des titres "merdiques" et ils continuaient à mettre "dans la merde" des milliers de gens naïfs qui rêvaient d’être rentiers…

Aucun complexe !

Vendre des titres pourris ne leur semblaient pas gênant !

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Et d’ailleurs pourquoi se seraient-ils gênés ?

Les complices étaient au commande de l’état !

Il n’y avait aucune régulation.

Ils ne risquaient aucun contrôle !

Tout était pour le mieux dans le petit monde des affaires…. Pas très claires !

Les banques d’affaires avaient tout programmé…

Elles rachèteraient des crédits, les constitueraient en pool financier, feraient des commissions et les revendraient sous forme de titres!

timberwolf-goldman

Et ceux qui achetaient le risque, sous forme de titre, au bout de la chaîne des échanges et des maquillages, n’avaient, eux-mêmes, aucune idée du processus de titrisation…

Ils étaient cupides, tout simplement !

Pourquoi ont-ils été piégés?

Parce qu’un nuage de fumée recouvrait ces titres.

Les copains des agences de notation, en cheville avec les banques d’affaire, avaient fait leur job… Elles aussi titrisaient et, bien sûr, elles apposaient le fameux « AAA » garant de la bonne santé de l’entreprise !

« Vous pouvez y aller à fond ! C’est absolument sans risque ! On vous met le AAA ! »

Et aux clients : « Allez-y ! Regardez ces crédits sont notés triple « A »…. Autant dire que ce crédit est aussi bon qu’un crédit d’état !»

Un tel processus ne pouvait que déraper ! Les dégâts seraient énormes !

aaa_ayton-flickr-cc.jpg Ah oui ! C’était si « intéressant » de participer à ces juteuses affaires !

Nos banquiers européens avaient des dons extralucides… Ils voulaient avoir leur part de gâteau…

Les banques ont tenté de faire leur petit business.

Elles ont acheté des subprimes (crédits à risque accordés aux foyers américains et qui sont à l’origine de la crise financière internationale qui survint durant l'automne 2008). Ainsi les  banques évitaient-elles d'avoir à prendre en charge concrètement le marché de l’immobilier…

Elles ne voulaient pas avoir à construire des maisons, les acheter, les vendre…

Elles se contentaient d’acheter les titres immobiliers…

Ca prend peu de place ! Et c’est discret!

Immobilier-les-notaires-craignent-une-paralysie-du-marche-e.pngLes banques pensaient participer à ce marché des subprimes tranquillement. Elles profiteraient de ses opportunités, de ses développements sans avoir à s’occuper des détails…

En termes plus crus, les banquiers, cupides et avares, comme peuvent l’être des banquiers, espéraient se faire un max de blé…

Vulgaire??? Et les banquiers qui grugent des travailleurs, ne sont-ils pas vulgaires!

Sur le dos de quoi au fait se font-ils d'abord un max de blé ??? Hum ?

Ben, sur la fiscalité des états quand les banques ne sont pas taxées au niveau de leur profit!

Donc sur les services et les administrations (puisque l'état dispose de moins d’argent), et donc sur les citoyens qui compensent les excès bancaires avec l'argent prélevé sur leur salaire!

Leur petit jeu de casino appauvrit le citoyen lambda !

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1994 Catastrophe de l’Exxon Valdes. La banque JP Morgan accorde une ligne de crédit à Exxon, suite aux risques de marée noire. Une équipe de banquiers travailla sur un moyen de transférer une partie du risque de cette ligne de crédit en créant un produit financier spécifique de crédit qu'elle vendit sur le marché. Ces produits standardisé devinrent les CDS (Credit default swaps).

En 1998, la J.P. Morgan empaqueta ces CDS dans des « produits de confiance largement sécurisés » (Broad Index Secured Trust Offering) qui devinrent les CDO (obligations adossées à des actifs).

Encore un tour de passe-passe financier...exxonvaldezoilrocks1.jpg

Courant 1994-1966 les banques allemandes investirent alors des milliards dans les CDS et les titres structurés américains (rattachés aux subprimes) et  donc devinrent complètement dépendantes de ce marché qui, pourtant devenait de moins en moins stable.

Au même moment l’autorité de contrôle des banques européennes souffrait d’une désorganisation structurelle…

Par exemple, les banques allemandes ne pouvaient contrôler leurs filiales irlandaises…

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Mais ceux qui vendaient ces produits pourris en connaissaient ils les risques ?

Il est clair qu’à l’époque, vers 2006, on vendait des titres « garantis » et « sûrs » (triple A)…

En réalité personne ne savait comment ils étaient liés, ficelés et manigancés.

C’est là que réside l’explication mécanique de la crise.

Cependant les risques séparés étaient (cyniquement) connus par les "initiés".

Le fric, l’appât du gain rendait tous ces avides spéculateurs aveugles…

 

C’était une fête surréaliste.

Les banquiers sabraient le champagne pendant que les peuples s’appauvrissaient…

Et la dette des états augmentait !

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Quand la crise a éclatée, à partir de 2007, le FBI, qui avait tenté pourtant de tirer la sonnette d’alarme sur les dérives spéculatives, s’est trouvé, avec le département de la justice, pieds et mains liés. Ils étaient incapables de faire face à l’avalanche énorme des dossiers criminels…

Car ces dossiers étaient non seulement très nombreux mais aussi très complexes et opaques !

 Les "titres pourris" de 2008 étaient estimés à quarante mille milliards de dollars... 


Tout est caché ! Personne n’y voit rien !

C’est voulu.

Les contrôleurs, ceux qui font référence mondialement, sont aussi pourris que les titres et crédits mis sur le marché !

Bref les contrôleurs contrôlent les yeux mi-clos !

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LES AGENCES DE NOTATIONS : DES INCORRUPTIBLES CORROMPUS !

 

Les agences de notations Fitch, Moody’s, Standart and Poors font 90% du chiffre d’affaire de la profession.

Elles sont payées par le client pour noter ses produits. Notamment les produits financiers.  

Sauf, et l’exception est significative, sur la santé des  états. Puiqu'elles jouent directement CONTRE la santé des états!

 

Leur influence, via l’attribution du triple A - ou non, est à l’origine des taux d’intérêt des prêts bancaires, donc de la richesse ou non des peuples. Puisque les dettes des états en sont l'élément de contrôle... Soumis aux caprices des mêmes agences... 

En ce qui concerne les produits financiers, les produits dérivés qui leur sont soumis à notation restent cependant, et scandaleusement, hors bilan, hors de porté aux commissaires aux comptes qui, in fine, n’arrivent plus à suivre.

La corde se resserre pour les peuples, se relache pour les sombres gignols que sont les financiers!


agences-de-notation.jpg

Les agences de notation ont un rôle central à tous les niveaux.

En abaissant la note des états, elles affament les peuples puisque les banques augmentent leur taux d’intérêt.

Et elles sont donc directement à l’origine de l’augmentation du coût de la vie…

Elles jouent aussi un rôle dans la titrisation des CDO qui comportent des dettes hypothécaires et des produits toxiques…

Ce sont elles qui décident si un produit est sûr ou non…

Et comme ce sont ceux qui émettent les CDO qui les paient...

faujourrichesses2.jpg

Mais parfois, pour des raisons de stratégie bassement spéculative, complètement distinctes de la "santé" réelle d'une entreprise titrisée, elles jouent la baisse (en accumulant encore des dollars dans leur modeste escarcelle)...

Une décision arbitraire qui peut être à l’origine de difficultés industrielles et de licenciements.

Donc les agences de notation constituent un cartel, un oligopole (3 groupes d’oligaches complices seulement !)

Elles sont toujours nocives aux sociétés démocratiques…

D’aucuns diront qu’elles sont un indicateur utile.

Même pas !

Elles ont pourvues de fortes notes des produits titrisés perclus de fraudes !

Des produits contenants des subprimes étaient notés triple A !

Economiquement, les agences de notation se sont toujours et totalement trompées !

humour_agences_notation_ete.gif 

Pourtant un produit dont les agences de notation  auraient dit « on ne peut pas en évaluer le risque » serait devenu invendable…

C'eut été au moins honnête...

Pour certains produits financiers, il n’y avait pas de méthode pour en évaluer les risques…

D'ailleurs les chiffres fournis par  les banques aux agences de notation étaient tous plus ou moins truqués…

Mais elles ont, tout de même, acceptées de donner des notes!

Pour les grands groupes... Ceux qui leur rapportaient beaucoup !

Elles craignaient tant de perdre des parts de marché !

Elles le reconnaissent maintenant après que  la crise ait éclatée !

Les agences de notation sont des organismes malhonnêtes au service exclusif de leurs propres bénéfices!

 AAA.jpeg

Le problème c’est de savoir jusqu’à quel point les agences de notation ont fait preuve de cécité…

Ont-elles été complaisantes ?

Pouvaient-elles vraiment ignorer le volume de fraude dans les prêts hypothécaires ?

Tout concoure pour affirmer qu’elles ont joué la complicité !

Malhonnêtes, vous dis-je!

Pourtant les agences de notation ont réussi à échapper au procès pour fraude civile qui leur était intenté…

Leur réseau d'influence est très large...

Elles ont simplement extirpé le premier amendement de la constitution des Etats-Unis qui affirme le bénéfice incontournable de la liberté d’expression…

« Nos notations n’étaient pas des actes financiers, c’étaient de pures opinions ! »

Les faux-culs sont la plaie de la planète !

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Donc les agences de notation ont été au cœur de conflits d’intérêts gigantesques : elles étaient payées par les sociétés qui leur demandaient de noter leurs produit et surtout elles s’occupaient aussi de leur création, de leur structuration en amont…

Elles affirment qu’elles intervenaient dans des départements distincts, séparés…

Il n’empêche qu’elles notaient des produits qu’elles avaient contribué à créer !ALMACAN-aka-Kazuhiko-Nakamura-4.jpg

 Quelques jours avant la faillite d’AIG, cette compagnie était encore notée AAA par les agences de notation…

Et cela s’est répété pour Lehman Brother, pour Fannie Mae,-Freddie Mac !

La commission d’enquête du Congrès américain affirme que les agences de notation ont joué un rôle essentiel dans la débâcle économique mondiale…

Elles continuent d’essayer d’influencer les banques pour prêter aux états…

Heureusement le pôle économique asiatique, qui n’a aucun intérêt à ce que l’Europe se désagrège (c’est leur plus important partenaire économique) contre balance aujourd’hui l’influence de ces agents roublards complices du capitalisme international !Caravaggio_-_Tricheurs.jpg

 

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