Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de buridan.over-blog.com
  • : "Avec nous, Fracturés grandioses! Orateurs de tous bords et débords! Scissurés majeurs du Rolando à Flots! Oui! Avec nous pour nous aérer le maboul des nerfs que coince notre bourrichon bridé! Pour nous oxygéner la gnognotte et le rien du rien! Pour nous permettre de respirer un brin! De reprendre souffle, avant de laisser s'exprimer, plein tube, tout ce qui est en nous enfoui: le rapetitit grand style et le gnangnan virtuose; l'idiotie à coulisse et le traviole trois étoiles!" (j.p. W)
  • Contact

Profil

  • buridan.over-blog.com
  • Le doute est le sel de l'esprit, sans la pointe de doute, toutes les connaissances  sont bientôt  pourries. .......
Le doute n'est pas au-dessous  du savoir, mais au-dessus. (Alain)
  • Le doute est le sel de l'esprit, sans la pointe de doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries. ....... Le doute n'est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus. (Alain)

Archives

20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 18:58

11 - "Elektrocarcinus" palissyi , n. sp. (figure 44)

Sous-ordre : Brachyura, Latreille, 1803

Section : Raninoida, Ahyong, Lai, Sharkey, Colgan  & Ng, 2007

Superfamille: Necrocarcinoidea, Förster, 1968

Famille: Necrocarcinidae, Förster, 1968.

Genre: Elektrocarcinus, Schweitzer, Karasawa, Luque & Feldmann, 2016

Dérivation du nom (Derivatio nomini): je dédie cette espèce à Bernard Palissy, 1510-1589, potier de son état et très grand précurseur en ce qui concerne les lumières. Il fut un des premiers (sinon le premier) à posséder un cabinet de curiosité où il organisait avec les savants de l'époque des débats contradictoires (ceci entre 1575 et 1584). Mais c'est surtout dans les domaines de la géologie et de la paléontologie qu'il fut un très grand précurseur (certes après Gesner). Il affirmait que les fossiles sont des restes d'animaux disparus. Les lignes consacré à ce sujet Dans son "Discours admirable de la nature des eaux et fontaines, tant naturelles qu'artificielles, des métaux, des sels et salines, des pierres, des terres, du feu ..." (je ne copie pas le titre en entier!) de 1580 les lignes consacrées à ce sujet sont assez peu nombreuses mais il est le premier à reconnaître l'identité des fossiles avec les formes actuelles. Il ose s'élever contre les docteurs de la Sorbonne. Il ose dire que les fossiles ne sont pas des jeux de la nature (ce que professent, encore aujourd'hui, certains fanatiques religieux!) Il affirme: "J'ai trouvé que nulles d'icelles (les pierres) ne peut prendre la forme de coquille, ni d'autre animal, si l'animal même n'a bâti sa forme"

Conscient du danger qu'il encourait en affirmant que les coquilles des faluns de Touraine et des sablières des environs de Paris étaient les témoins de mers disparues, il eut l'idée géniale de les disposer sur ses "illustres médailles" en les regroupant en fonction des sites où ils les avaient trouvé (fig.4). Et c'est là un fait qui n'est jamais mentionné: ma petite trouvaille personnelle faites quand les tiroirs du Louvre renfermant les belles céramiques de Palissy étaient encore accessibles... C'était dans les années soixante, quand ce musée était encore accessible gratuitement les mercredi et le dimanches!

C'est en constatant ce fait, dans les collections du Louvre que m'est apparu, il y a bien longtemps le génie de ce martyr pour cause de découvertes, de libre pensée et pour la science. Huguenot et savant il fut embastillé à 78 ans du fait d’ignares puissants, maîtres à la Sorbonne! Il en mourut!

(Name derivation (Derivatio nomini): I dedicate this species to Bernard Palissy, 1510-1589, potter of his state and very great precursor with regard to the lights. He was one of the first (if not the first) to possess a cabinet of curiosity where he organized with the scientists of the time contradictory debates (this between 1575 and 1584). But it is especially in the fields of geology and paleontology that he was a very great precursor (after Gesner). He claimed that fossils are remains of extinct animals. The lines devoted to this subject in his "Admirable speech of the nature of water and fountains, both natural and artificial, metals, salts and salt, stones, land, fire ..." (I do not copy the title in full!) of 1580 the lines devoted to this subject are rather few but it is the first to recognize the identity of the fossils with the current forms. He dares to rise against the doctors of the Sorbonne. He dares to say that the fossils are not games of nature (which profess, still today, some religious fanatics!) He affirms: "I found that none of them (the stones) can not take the shape of shell, or other animal, if the animal itself has not built its shape "

Aware of the danger he faced by claiming that the shells of the Touraine faluns and sandpits around Paris were the witnesses of disappeared seas, he had the brilliant idea of ​​arranging them on his "illustrious medals" by grouping them together. sites where they had found them (fig.4). And this is a fact that is never mentioned: my little personal find made when the drawers of the Louvre containing the beautiful ceramics of Palissy were still accessible ... It was in the sixties, when this museum was still accessible free Wednesdays and Sundays!

It is by noting this fact, in the collections of the Louvre that appeared to me, long ago the genius of this martyr because of discoveries, of free thought and for science. Huguenot and scholar he was "embastillé" (jailed) at 78 years because of ignorant powerful masters at the Sorbonne! He died of it!)

 

FIGURE 43 : Une céramique magnifique de Bernard Palissy du Musée de l'Hémitage. On y reconnait des Clavilithes, des Athleta, des natices, des Strepsidura turgida, tous très caractéristiques de l'éocène parisien! Voici une manière fort élégante de faire passer des idées scientifiques au nez et à la barbe des crétins dogmatiques!

Âge (Stratum typicum): montien (= sélandien).

Niveaux : Calcaire bioclastique à turritelles visible dans la carrière de la rive droite de la Mauldre.

Echantillons. Deux exemplaires (X-112A & X-113) presque complets.

Holotype: X-112A

Taille des exemplaires: H-112A - largeur = 15 mm; longueur =14,5mm, largeur frontale (entre les épines occulaires) = 10 mm

Remarques préliminaires: Cette espèce a été trouvée à Montainville, dans les assises bioclastiques du montien inférieur (sélandien selon les refontes actuelles)... Je l'inclus ici dans le survol des décapodes que j'ai recueilli dans les assises paléocènes de Vigny car elle me semble d'un intérêt exceptionnel (d'où la difficulté de lui assigner un emplacement taxonomique sûr!)

C'est après une longue hésitation que je rattache la majorité de mes échantillons provenant du montien de Montainville (carrière située sur la rive droite de la Mauldre), niveaux bioclastiques à turritelles au genre Elektrocarcinus, Schweitzer & al. 2016 . L'originalité morphologique des échantillons et leur placement systématique enfin éclairci par l'admirable étude d Schweitzer & al. de 2016 m'incitent, bien que je ne prétende nullement être un spécialiste des crustacés, à en donner une description probablement imparfaite.

(Preliminary remarks: This species was found in Montainville, in the bioclastic base of the lower montien (selandian according to the current redesigns) ... I include it here in the flyover of decapods that I collected in the paleocene assizes of Vigny because it seems to me of exceptional interest (hence the difficulty of assigning it a taxonomic location sure!)

It is after a long hesitation that I attach the majority of my samples from the montien (selandian) of Montainville (quarry located on the right bank of the Mauldre), bioclastic levels with turritelles to the genus Elektrocarcinus, Schweitzer & al. 2016. The morphological originality of the samples and their systematic placement finally clarified by the admirable study by Schweitzer & al. of 2016 encourage me, although I do not pretend to be a crustacean specialist, to give a probably imperfect description.)

Diagnose (Description). Carapace sub-hexagonale, aussi longue que large et assez faiblement voûtée. Marges antérolatérales supportant quatre épines triangulaires bien dessinées, les trois potérieures étant de plus en plus grandes. La largeur maximale de la carapace se situe au niveau de la 4ème dent (épine) et se place exactement au niveau de la moitié de l'axe de symétrie. Marges postérieures dépourvues d'épines. Rostre bifide brisé projeté entre les orbites délimitant ainsi une aire concave.

(Diagnose (Description). Carapace sub-hexagonal, as long as broad and rather weakly vaulted. Anterolateral margins supporting four well-defined triangular spines, the three poteres being larger and larger. The maximum width of the carapace is at the level of the 4th tooth (spine) and is located exactly at half the axis of symmetry. Posterior margins without thorns. Broken bifid rostrum projected between the orbits delimiting a concave area.)

FIGURE 44 : "Elektrocarcinus" palissyi, n. sp. A & A' = holotype H-112; B & B' = échantillon H-113. barres = 5 mm.

Marges latéro-postérieures et postérieures dépourvues d'épines. Région rostrale large, trapézoidale se creusant faiblement vers l'avant où l'on observe deux avancées arrondies ("pointes" rostrales) séparées par une encoche également largement arrondie. Régions orbitales larges saillantes, relevées vers le haut. Leurs parties extérieures forment deux plans arqués faiblement convexes transversalement et qui sont délimitées par un sillon arqué bien dessiné soulignant la frontière vers la région gastrique. Les lobes orbitaux montrent aussi deux petites fissures resserrées dans leur partie postérieure. Enfin les dents (épines) suborbitales nettement saillantes s'alignent très exactement sur les quatre suivantes posées en formant l'arc régulier des marges antéro-latérales.

(Latero-posterior and posterior margins without thorns. Rostral region broad, trapezoidal digging weakly forward where we observe two rounded advances (rostral "spikes") separated by a notch also broadly rounded. Large orbital regions protruding, raised upwards. Their outer parts form two transversely weakly convex arched planes which are delimited by a well-drawn arcuate groove emphasizing the border towards the gastric region. The orbital lobes also show two small cracks narrowed in their posterior part. Finally, the clearly prominent suborbital teeth (spines) align themselves exactly with the next four, forming the regular arc of the anterolateral margins.)

FIGURE 45 : Recontruction par projection symétrique, de la carapace d' "Elektrocarcinus" palissyi. Explication des sigles. Les marges: dt1, dt2, dt3, dt4 =  dents (épines);   sob = dents suborbitales - Les sillons et fissures: a = sillon branchio-cardiaque; fo = fissures orbitales: sp = sillon postérieur - Les zones morphologiques: ap = ride axiale protogastrique; cr = région cardiaque;  o = orbite; nfg = nodosités fronto-gastriques;  ro = région rostrale; rpg = zone protogastrique; st = région intestinale; ug = région uro-génitale. 1,2,3 = les trois fortes nodosités disposées en triangle équilatéral de la zone médiane avant de la carapace; 4,5,6,7,8,9 = les deux rangées latérales disposées parallèlement constituées par  trois fortes nodosités.

Les régions protogastriques, associées à la région mésogastrique, sont très nettement délimitées par les branches antérieures des sillons branchio-cardiaques et le court sillon cervical qui n'est réellement repérable qu'au niveau du contact avec l'aire urogénitale assez large et disposée en "v". Les régions protogastriques subtriangulaires culminent en deux arrondis coniques forts et centraux (par rapport à celles-ci) qui sont séparés par une vallée déclive où s'observe une ride axiale protogastrique plutôt courte et formant un très faible relief. La région mésogastrique, pleine, de forme losangique allongée axialement forme un relief comparable à celui des régions mésogastriques. Dans la partie antérieure de la carapace ces trois reliefs disposés en triangle équilatéral semblent être un des éléments distinctifs de cette nouvelle espèce. La région urogénitale soulignée par une crête centrale obtuse et disposée en "V". Vers l'arrière elle passe à une large surface déclive dirigée vers la région cardiaque. Celle-ci forme en écusson est est marquée par une large  ride transverse médiane suivi d'un étroit sillon situé aux 2/3 postérieurs de cette région. Les régions uro-génitales et branchiales sont bordées par les sillons branchio-cardiaques qui s'atténuent au contact avec la région intestinale. La région épigastrique et les aires branchiales s'organisent en trois parties, chacune supportant de forts reliefs. Antérieurement les régions épigastriques montrent chacune une nodosité allongée parallèlement à la marge antéro-latérale qui s'aligne transversalement avec les deux nodosités protogastriques. Postérieurement quatre forts reliefs pointus sont disposé en rectangles; chacune des régions branchiales en montrant deux. Ces pointes, crêtées s'inclinent postérieurement vers la zone axiale et forment une large surface concave-subplane entourant la région cardiaque... Les deux surfaces concaves péricardiaques sont marquées de ridules organisées, à nouveau, en "V". La marge postérieure est plus courte, d'un quart environ,  par rapport à la ligne orbito-faciale. Bien dessinée, avec un sillon profond qui la limite, fine et régulière, la marge postérieure ondule en se creusant très légèrement dans la partie axiale de la carapace. Les zones latérales postérieures sont observables sur l'échantillon X-113: elle sont planes et deviennent légèrement concaves au contact avec la marge supportant les dents latérales qui forment des crêtes, quand on les observe de profil.

Comparaisons.

L'ornementation noduleuse et la forme générale de la carapace m'ont fait hésiter, dans l'attribution taxinomique de ma nouvelle espèce, entre les Dromiidae, certains Palaeoxanthopsidae et quelques Necrocarcinidae... C'est avec hésitation que je rattache cette nouvelle espèce à "Elektrocarcinus" genre créé par Schweitzer et al. en 2016 (p. 354, fig. 6B-F) qui appartient à la famille des Necrocarcinidae (Förster) au sens strict selon Schweitzer (2016). Je me base pour cette attribution presque uniquement sur des arguments comparatifs négatifs. C'est à dire que rien dans les documents, que j'ai pu consulter, ne coïncide vraiment avec les traits morphologiques de mon espèce... J'en donne maintenant l'argumentation.

Dromiidae: L'espèce de Montainville ressemble (de très loin) à Dromilites bucklandi ou à certains Komtitis. Ces derniers diffèrent fondamentalement de l'espèce montienne par la présence de lobes oculaires entiers (sans fissures orbitales), par l'organisation des régions de la carapace, par l'aspect voûté de celle-ci, par le dessin  des sillons branchio-cardiaques, par la disposition et la forme des dents (épines) latérales, par la prolongation des sillons cervicaux et branchiaux sur la partie inférieure de la carapace, etc...

Palaeoxanthopsidae: Je trouve dans la publication de Schweitzer sur les Xanthoidea (2003) quelques figurations qui rappellent (de très loin encore) "Elektrocarcinus" palissyi . Par exemple la fig 2 représentant le paratype IHNCH 347 de Verrucoides stenohedra Vega, Cosma et al., 2001 que je recopie ci-dessous (figure 7). L'organisation des nodosités de la surface de la carapace et surtout l'organisation des régions oculaires (relevées et montrant deux fissures) ressemblent à celles observées sur "Elektrocarcinus" palissyi". Mais, ici, le dessin du sillon

FIGURE 46 : Verrucoides stenohedra Vega, Cosma et al., 2001. Copie numérique partielle de  la figures 5 (p. 1121) de Schweitzer (2003)

branchio-cardiaque,  la disposition et la forme des dents (épines) marginales, les proportions même de la carapace, et surtout l'organisation de la partie postérieure de la carapace écartent complètement le rattachement des spécimens de Montainville à cette famille.

La région frontale d'E. palissyi, écarte tout rapprochement avec les Xanthoidea et évidemment avec Titanocarcinus dont je décrirai plus loin quelques représentants.

Après recherche dans la documentation qui m'est accessible,  je ne vois d'autre solution que de rapporter, provisoirement, l'espèce de Montainville aux Necrocarcinoidea Förster, 1968 en me servant du beau travail de Schweitzer & al. 2016. Elektrocarcinus davisi (Bishop 1985) (Figure 8) qui semble le plus proche de l'espèce montienne montre une ornementation différente, un rostre qui semble pointu, une région suborbitale qui est concave, son contour plus long que large, par le nombre et la forme de ses tubercules branchiaux et post gastriques et enfin par les proportions comparées des marges frontales et postérieures!

FIGURE 47 : Elektrocarcinus davisi (Bishop 1985) Copie numérique partielle de la figure 6 (p. 351) , Schweitzer & al.2016

Je verse donc l'espèce du montien de Montainville, très provisoirement, dans le genre Elektrocarcinus sur la similitude du dessin des sillons branchio-cardiaques et sur l'organisation de la partie axiale de la carapace qui, à l'exception du rostre et de lobes orbitaux (exception qui n'est pas sans signification) ressemblent le plus à celle de ma nouvelle espèce.

Il conviendrait peut-être de placer cette espèce dans une unité taxonomique proche de la famille des Pirimelidae Alcoch, 1899, et peut-être aussi de la mettre en correspondance avec un genre tel que Sirpus, Gordon 1953 (en raison des fissures orbitales).

Bibliographie.

2016 - Schweitzer, Carrie E.; Karasawa, Hiroaki; Luque, Javier; & Feldmann, Rodney M. - Phylogeny and classification of Necrocarcinoidea Förster, 1968 (Brachyura: Raninoida) with the description of two new genera - Journal of Crustaecean Biology (36) 3, pp 338-373.

 

2010 - Collins, J. S. H.- New species of crabs (Crustacea, Decapoda), one from the Middle Danian of Denmark, and three new species from the Upper Cretaceous of Nigeria. Bulletin of the Mizunami Fossil Museum 36: pp. 13-19.

 

2006 - Vega, F. J., P. García-Barrera, M. del C. Perrilliat, M. A. Clutiño, and R. Mariño-Pérez. - El Espinal, a new plattenkalk facies locality from the Lower Cretaceous Sierra madre Formation, Chiapas, southeastern Mexico.- Revista Mexicana de Ciencias Geológicas 23: pp. 323-333.

 

2005 - Schweitzer, C. E. - The genus Xanthilites Bell, 1858 and a new xanthoid family (Crustacea: Decapoda: Brachyura: Xanthoidea): new hypotheses on the origin of the Xanthoidea MacLeay, 1838. Journal of Paleontology 79: pp. 277-295.

 

2003 - Schweitzer, C.E., -  Utility of proxy characters for classification of fossils: an example from the fossil Xanthoidea (Crustacea: Decapoda: Brachyura). - J. Paleontol. 77, pp. 1107–1128.

 

1992 - Falciai l. & Minervini R.  -  Guida dei Crostracei Decapodi d'Europa - Franco Muzzio & C. Editore, Padova. 287 p.

 

1969 Glaessner, M. F.1969. Decapoda, In, R. C. Moore (ed.), Treatise on Invertebrate Paleontology R (4) (2). Geological Society of America, Boulder, CO and University of Kansas Press, Lawrence, KS. pp. R400-R533, R626-R628.

 

1900 - Segerberg, K. O. -  De Anomura och Brachyura dekapoderna inom Skandinaviens Yngre krita. Geologiska Föreningens i Stockholm Förhandlingar 22: pp. 347-388, pls. 7-9.

...

Partager cet article
Repost0

commentaires